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Stade de France : compte à rebours pour désigner le futur exploitant du temple du sport

L'avenir du Stade de France est en suspens. Alors que le contrat de concession de l'enceinte sportive s'achève en août 2025, l'État français est confronté à un choix crucial : à qui confier l'exploitation de ce temple du sport pour les 30 prochaines années ? Deux offres, aux contours diamétralement opposés, sont sur la table.

Un enjeu financier colossal

Les enjeux financiers de cette décision sont considérables. Les deux prétendants au marché proposent des modèles économiques distincts, avec des niveaux d'investissement très différents. Tandis que le consortium Vinci-Bouygues, actuel exploitant, envisage d'injecter près de 600 millions d'euros dans la modernisation du stade, GL Events propose un investissement bien plus modeste, de l'ordre de 100 millions d'euros.

Le rôle central des fédérations

Les fédérations sportives, notamment la FFF et la FFR, sont au cœur de cette négociation. Insatisfaites des conditions actuelles, elles cherchent à obtenir des conditions plus avantageuses, notamment en termes de partage des revenus. GL Events proposerait un loyer payé par les Fédérations, puis une quote-part sur les bénéfices générés. Le consortium actuel propose un nouveau modèle où les deux fédérations seraient co-actionnaires minoritaires (24,5% chacune) d'une société d'exploitation.

Mais les deux fédérations, dont les situations financières sont diamétralement opposées, estiment que le modèle économique de leurs matchs seraient moins risqués (au moins sur la partie Grand Public) en Province.

Les clés de la réussite : un équilibre délicat

Pour l'État, le choix du futur exploitant est complexe. Il doit trouver un équilibre entre les intérêts financiers, sportifs et stratégiques. La décision aura un impact significatif sur l'avenir du sport français, mais aussi sur l'image du pays à l'international.

En attendant, toute la programmation après le 5 août 2025 est en suspend. Un match de NFL est notamment suspendu à l'attribution de la concession. “On n'a plus de son ni d'image de l'Etat”, peste l'une des parties.

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